mardi 24 août 2010

Toronto from Above

(Oui les titres en anglais c'est pour que les anglophones qui lisent FB savent de quoi ça parle)

Bref. Quand on habite dans une grande ville et qu'on sait choisir ses amis à peu près correctement, on arrive à faire des trucs super classe. Comme aller jouer au frisbee. Ou boire des bières. Ou manger des hamburgers. Vous avez compris le principe.

Mais quand on est chanceux comme nous, on peut aussi faire des tours en avion ! Mélanie travaille avec Brooks, un ancien pilote de ligne qui nous a gentiment invité à bord pour un petit survol exclusif de Toronto. De quoi s'abreuver les mirettes pour des heures et des heures !

Nous sommes donc arrivés ce samedi à 7h sur le tarmac de l'aéroport du centre ville, après l'incroyable traversée en ferry (souvenez-vous). Brooks nous briefe un peu, nous montre les cartes, nous explique un peu comment fonctionne un espace aérien... puis on se dirige vers l'avion.

Toronto city tour

C'est un Cessna 172 Skyhawk, ce qui pour moi s'apparente plus à une 2CV avec des ailes qu'à un Mirage 2000 (rapport au levier de vitesses sur le tableau de bord et au look des fauteuils. Ils devaient avoir le même designer à l'époque).

Toronto city tour

Toronto city tour

Toronto city tour

Mais ça vole. Et c'est beau de là-haut !

Toronto city tour

Toronto city tour

Toronto city tour

Et vous savez quoi ? Flickr possède le reste !

dimanche 15 août 2010

The tomato incident

Ça commençait plutôt bien... quelques plants de tomates luttant avec férocité, poussant inlassablement leur petites feuilles de jeunes pousses vers la lumière, à travers ce terreau fertile que nous leur avions ménagé :

Tomatoes

Ensuite Mère Nature a fait son office. Un peu d'arrosage - régulier au début - et nous nous retrouvons avec ça :

Tomatoes

Une espèce de forêt vierge qui a colonisé l'espace alentour, nous obligeant à pénétrer dans le jardin à la force de la machette.

Tomatoes

Bref, voilà qu'on se ramasse 15kg de tomates d'un coup, heureusement qu'on aime ça.

Tomatoes

Alors si vous voulez des tomates, n'hésitez pas, sinon on va déverser les surplus de production devant le City Hall de Toronto.

mercredi 11 août 2010

Chaud et chaud et froid et froid

Ville de tous les extrêmes, Toronto subit une amplitude thermique d'environ 60°C entre l'hiver et l'été. Si les températures peuvent descendre très bas en hiver (-30°C facile, encore que l'hiver dernier nous avons été chanceux), on atteint facilement les 30°C au plus beau de l'été. 30°C c'est pas énorme me direz-vous... pourtant on pète réellement de chaud dans cette ville. Mais il y a le chaud du thermomètre, et le chaud de l'être humain lambda affalé à l'ombre sur sa terrasse en train de boire des litres d'eau glacée pour se rafraichir et suant à grosses gouttes des auréoles à faire baver de jalousie l'archange Gabriel lui-même.

La raison principale est que l'air est très humide, et qu'en été il y a très peu de vent. Donc on ne parle pas en température absolue, mais en Humidex, qui est la température ressentie par la peau. Aujourd'hui par exemple il fait 27°C, mais avec un taux d'humidité de près de 80%, on a l'impression qu'il fait beaucoup plus chaud.



Je pourrais écrire 5 pages avec moult schémas et démonstrations à vous expliquer que si on souffle sur une cuillère de soupe chaude, ou sur l'aisselle suante d'un joueur de foot à la mi-temps, ce qui fait du froid n'est pas l'air soufflé qui est froid, mais les petites particules d'eau qui ont dû se vaporiser en puisant un peu dans les réserves de chaleur car il leur faut de l'énergie pour changer d'état, et donc cette perte calorifique diminue la température de la cuillère, ou de l'athlète qui vient de jouer avec ses pieds et qui serait bien incapable de composer une phrase comme celle-ci.

Or quand il fait humide comme ici et qu'il n'y a pas un pet de vent, transpirer ça sert à rien. Donc à la fin de la journée, on est tout pégueux, et on imprime généralement sur le lit de magnifiques silhouettes humides grandeur nature de nos corps surchauffés (ce n'est pas ce que vous croyez petits canailloux !).

A l'inverse en hiver il fait sec et il y a beaucoup de vent. Pour le même effet thermodynamique que celui rappelé plus haut, la température ressentie est beaucoup plus froide que celle indiquée par le thermomètre. Donc s'il fait -10°C au mercure, il peut faire l'équivalent d'un -20°C avec des bourrasques à 30 km/h, en prenant en compte le Wind Chill factor (refroidissement éolien en français)... Donc apprenez à distinguer chaud et chaud, et froid et froid, les apparences peuvent être trompeuses.

Au passage cela explique pourquoi ils sont si friands de climatisation ici : Cela réduit les désagréments olfactifs causés par une extrême sudation de nos congénères...