Aujourd'hui, retour au Canada... c'est triste, mais bon, je le savais, une semaine c'est super court. J'ai surtout passé de super moments avec tous ceux que j'ai revu... je suis sincèrement désolé pour les autres, mais l'emploi du temps fut dur à gérer. Je ne vous oublie pas tout de même !
M'enfin, que du positif : El Frangin débarque le 2 août, les parents le 13, et Mélanie commence à bosser le 4 septembre chez EY Vancouver ! En gros, on pourra tous se boire notre pinte dans le bar officiel des Canucks à Vancouver, comme prédit. C'est donc le coeur un peu triste mais plein d'espoir que je me dirige vers la douane, laissant ma fiancée s'en retourner de son côté...
C'était sans imaginer le retour insupportable que j'allais subir. On commence : Déjà, ce n'est pas Air France, mais Delta Airlines, companie que je déteste tout particulièrement. On décolle avec 1/2h de retard, et l'hôtesse toute fière d'annoncer "Nous transportons deux marines qui rentrent au pays après avoir fièrement servi leur nation à l'étranger", et tout l'avion d'applaudir (enfin sauf les français....). Pfffff bande d'américains...
Puis arrivée à Atlanta, le retard de l'avion + le passage de la douane ("et qu'est ce que vous venez faire aux Etats-Unis ?" "Rien, je veux pas y aller dans ton pays"), résultat je rate la correspondance...
En plus étant censé dédouanner (eh oui, vol interne US !), je dois récupérer ma valise, qui bien sûr n'arrive pas... là, fortement énervé, je me dirige vers le bureau de Delta Airlines, et je commence à leur dire dans un anglais approximatif que ce sont une bande d'incapables doublés de fieffés abrutis. Réponse : "ah mais là je peux rien faire, faut voir à Seattle". "Et je fais comment pour monter dans l'avion que j'ai raté ?".
Hop, re-4h d'attente, obligé d'appeler la dernière companie pour changer ma réservation, j'en suis pour 50$ de plus... et surtout je ne suis pas sûr de monter dans l'avion suivant.
Finalement, le personnel de Delta semblant s'amuser beaucoup (montera ? montera pas ?), je suis le dernier à embarquer pour le vol vers Seattle.
Au service bagage, toujours pas d'info sur ma valise, et l'interaction avec la nana de Delta a été pour le moins désagréable (au moins ce n'est pas uniquement un comportement français). Fort courroucé et épuisé, j'embarque dans mon dernier vol ce jour là pour Victoria. J'arrive vers minuit, avec 5h de retard sur ce qui était prévu, au bout d'une loooongue journée de 27h...
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