On retrouve un climat délicieusement insulaire, où le temps semble avoir bloqué le compteur en 1973. L'île est quasi-vide, quelques champs clôturés, beaucoup de végétation qui déborde sur la route, l'impression d'une vie en miniature, retirée du reste du monde. On arpente les routes défoncées à bord d'une Mercury Sable à peine réparée. Direction l'île sud, où nous avions repéré un potentiel coin camping.
On commence la balade chargés à bloc, et on fait les chameaux (comprenez s'avaler 1L d'eau) avant de partir parce qu'il n'y a pas de flotte dans le campground. Puis nous voilà partis...
D'abord ça monte... puis ça monte très raide !
Heureusement la vue au sommet vaut le coup :
Puis on redescend de l'autre côté, la chaleur devient plus supportable, et l'odeur des pins se mêle à celle de la mer toute proche ! On se croirait dans les Landes... L'arrivée au camp suit un agréable chemin le long de la jolie baie qu'on voyait d'en haut.
Puis on se relaxe sur la plage, peinard, à peine dérangés par les bateaux qui font la teuf en face de nous. Ils sont bruyants ces gens !
Le soir, riz-au-réchaud et saucisses cramées avant de contempler le lever de lune sur la baie.
Le lendemain, départ vers midi, on fait cramer le papier Q pour ne pas laisser de trace (nous avons regardé les news, rien n'indiquait que l'île avait brûlé, c'est tout bon).
Et on repart dans l'aut' sens. Re-la montée, re-la belle vue, re-la descente. En 2h c'est plié. On décide puisqu'on a le temps de se faire une autre rando plus au nord. Mais en fait elle sera toute riquiqui, torchée en 1/4 d'heure, et y'avait même pas de belle vue en haut.
Voilà, donc on rentre, en ouvrant bien les fenêtres de la voiture. Et en arrivant : méga douche de la mort qui tue !!! Bon, personne n'est jamais mort de ne pas se laver, hein... Louis XIV lui-même....
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