Samedi soir, nous sommes allés célebrer le retour d'Indiana Jones, après 20 ans d'absence. Pour justifier les rides et l'embonpoint, l'action se passe logiquement 20 ans après "La Dernière Croisade". Pour ça Spielberg a été plus malin que Georges Lucas : il a fait l'épisode 4 APRES les 1-2-3 !
Grâce à un habile subterfuge, les méchants ne sont plus les nazis, mais sont transformés en russes. M'enfin le but est le même, et à l'image, on ne fait pas la différence : les gros méchants militaires veulent à tout prix le pouvoir et l'arme absolue, et ne vont pas arrêter d'embêter notre Indy favori dans sa quête.
L'histoire a du mal à démarrer, l'action s'embourbe, le film repose malheureusement sur un Harrison Ford fatigué qui résoud des énigmes avec le même entrain que quelqu'un qui va pisser, parle couramment des langues disparues depuis 3000 ans, et arbore la même mine déconfite du début à la fin. Indiana Jones n'y croit pas, Harrison Ford n'y croit pas, Spielberg lui même n'y croit pas, difficile dans ces conditions pour le public de se laisser porter par le film.
Une somme de clichés sur Indiana Jones ne suffit pas pour faire un Indiana Jones. Il est a déplorer qu'un scénar aussi peu subtil ait dû sortir des cartons. L'humour lourdingue pipi-caca fait beaucoup rire (et très fort) la salle, mais nous laisse complètement froid. Quant à la fin du film... je ne dévoile pas l'intrigue pour ceux qui seraient toujours tentés.
Bref, Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Crystal ne risque pas de vous provoquer des maux de crâne. A voir en DVD pour compléter la collec', mais ne dépensez pas 10€ pour le voir au cinoche.
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