dimanche 27 décembre 2009

2009 en photos

Les plus grands sites de journalisme proposent une rétrospective de l'année en photo, il n'y a pas de raison que votre blog favori (nous n'en doutons pas) ne le propose pas non plus.

Voici donc notre année 2009 en photos :

Janvier

Curling
Initiation au Curling à Victoria.

Février

Whistler 2009
Sortie ski à Whistler, station qui accueillera les JO d'hiver de Vancouver 2010.

Mars

On the ferry
Début de Week-end typique entre Victoria et Vancouver

Avril

Vancouver
Balade à English Bay, dans le centre de Vancouver

Mai

Plongée à Brentwood Bay
Joyeux anniversaire Mélanie !

Juin

24h Relay
Concert au 24h Relay, oeuvre caritative pour envoyer des enfants en vacances.

Juillet

Stampede Rodeo
Stampeeeeeeeeeeeeeeeeeede !!!!!

Août

Notre Mariage
Mariage à Orpierre, 29 Août 2009.

Septembre

Petra, Jordanie
Petra, lors de notre voyage de noces en Jordanie.

Octobre

Dundas Square
Premiers pas dans notre nouvelle ville, Dundas Square, Toronto.

Novembre

so red!
Feuilles rouges, un automne à Toronto.

Décembre

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Méduse à l'aquarium de Vancouver.

En bref ce fut une année bien chargée !

Bonne année 2010 à tous !

vendredi 11 décembre 2009

mardi 1 décembre 2009

Petit tour à la capitale des canadiens

Pour le boulot j'ai fait un aller-retour rapide pour Ottawa, la capitale. Ça à l'air d'être une ville très chouette d'après ce que j'ai pu en voir à 23h30 sous la pluie/neige. Du haut de la colline on voit le Québec, je me suis senti comme Moïse apercevant la terre promise du Mont Nébo, en moins grandiose et plus frais (et surtout j'avais pas tous les esclaves qui me suivaient à travers la mer, ils ont simplement pris le pont pour traverser. 'tain l'exode c'est plus ce que c'était).

Voilà, néanmoins ça reste joli, et de nuit le parlement a son petit effet :

Ottawa

Le voyage express était bien sympa, surtout que j'ai eu l'occasion d'essayer une nouvelle compagnie aérienne, Porter Airlines, minuscule compagnie aérienne qui dessert uniquement les villes alentour. Le départ se fait de l'aéroport au centre de Toronto (vue imprenable sur la skyline si on est sur la gauche de l'appareil), dans un aéroport à l'échelle de la compagnie. On se sent soit en famille, soit dans un décor de micro-machines, c'est selon. Le gros avantage est qu'on évite le stress de l'aéroport international. Ici c'est relax, les gens sont cools et on met 5 minutes à passer la sécurité, avec le sourire des douaniers et des expressos gratuits derrière. Puis l'autre attraction est la traversée palpitante en ferry pour rejoindre l'aéroport. Parce que les pistes sont sur une île en face de Toronto :


Agrandir le plan

Amateurs de croisières et de beaux paysages, passez votre chemin. Toronto est la ville de tous les records, y compris celui de la traversée la plus courte en ferry. Ca dure... une minute. En effet, il n'y a que 120m à faire :

C'est BC Ferries et leurs annonces interminables qui seraient bien embêtés ici.

Mais j'ai quand même eu le temps de me poser des questions existentielles :
- Quel est le gentilé des habitants d'Ottawa? Les Ottawais ? Les Ottawaïens (soucieux de donner une couleur exotique à une ville où on se pèle sévèrement) ? Les Ottawaois (pour les fans de Jimi Hendrix) ?
- Quelle nouvelle espèce de psychopathologie dangereuse pousse ces gens à s'auto-lobotomiser dès 6h30 du matin avec "Rudolph the Red-Nosed Reindeer" ? (non je ne mettrais pas de lien, c'est le genre de scie qui reste dans la tête pendant 72h).

Noël et ses décorations sont arrivés aussi vite que la fin de la gueule de bois d'Halloween. Du jour au lendemain, des bonshommes de neige facétieux et des Pères Noëls suicidaires (le genre pendu aux fenêtres) ont envahi les rues et les publicités. Même le CN Tower a perdu toute sa superbe et revêtu son costume de sucre d'orge :

CN Candy Cane

Sont fous ces gens.

mercredi 18 novembre 2009

dimanche 1 novembre 2009

Rêverie

Bokeh Paradise

Rouge

Red

C'est l'automne !

Ca fait longtemps que j'avais pas vu un automne avec autant de couleurs... et autant de feuilles mortes par terre :

Halloween leaves...

Ils vont s'amuser à ramasser les pauvres riverains ! La raison pour laquelle ils ne l'ont pas fait plus tôt est je pense à cause d'Halloween... ça ajoute à l'ambiance.
RIP/Halloween lives!

Puis c'est la période des trucs qui font peur (ou pas)...
Trick or Treats!

Bref, ça reste pour moi un grand mystère, mais c'est quand même amusant de voir les jeunes et moins jeunes jouer le jeu...

Cannibal pumpkin

lundi 19 octobre 2009

TTC mon amour...

Arriver dans un nouveau pays impose de tout réapprendre. Certaines des moindres petites choses qu'on pense immuables et universelles ne s'appliquent tout simplement pas.

Par exemple, on pourrait croire que le Canada est un pays moderne. Depuis aussi loin que je me souvienne, la RATP distribue des petits billets avec une bande magnétique dessus, qu'il faut insérer dans la fente de la machine qui libère automatiquement le tourniquet. Même à Vancouver ils en ont : Dans les bus, on glisse la petite carte magnétique dans la fente, la machine émet un BIP! joyeux indiquant que le billet est toujours valable. Et ô miracle technologique, c'est compatible avec le skytrain : Bip! le bus, Bip! le skytrain, Bip! le 2e bus, c'est formidable.

TTC est un TLA (Three-Letter-Acronym - ils aiment beaucoup les TLA en Amérique du Nord) qui veut dire Toronto Transit Commission. L'intérêt de la TTC, c'est qu'ils s'occupent du métro. Un bon métro bien bourrin, en tôle ondulée comme celui de NY, qui pue, qui secoue quand il accélère violemment et qui crisse* lorsqu'il freine brusquement.
(* de câlice !)
TTC's subway

La TTC comporte la plus belle collection de mecs blasés qui tirent la tronche du matin au soir que j'ai vue jusqu'à présent. La raison est à mon avis que la TTC est restée bloquée à la seconde révolution industrielle niveau avancée technologique, ce qui doit accentuer le marasme de ses employés. Ici point de cartes magnétiques qui font des bips joyeux.

Pour "Ride the Rocket" comme ils disent fièrement, il y a deux options : avoir du cash - mais attention, la somme exacte hein, parce qu'ils ne rendent pas la monnaie - ou bien acheter des jetons. Des petits jetons en nickel bordé de cuivre, pas plus gros qu'un pièce de 10 cents. On jette les pièces ou le jeton dans une espèce d'urne gardé par un cerbère à mine patibulaire qui a une tête de tueur soviétique (la moustache et la calvitie, certainement) et on a le droit passer. Pareil dans le bus. Si on ne fait qu'un trajet, l'histoire pourrait s'arrêter là. Mais que se passe-t-il si l'on doit prendre DEUX bus ? Ou un bus ET un métro ? Là ça se complique, et vu que ce n'est expliqué nulle part, j'ai bien galéré au début.

La solution s'appelle transfer. Un transfer est une petite bande de papier Q sur laquelle on trouve plein d'infos importantes : où on se trouve, quelle heure il est, quel jour on est, si c'est le jour ou si c'est la nuit, le n° du jour dans l'année... Ce papelard il faut le garder bien précieusement parce qu'il servira de laisser-passer pour le prochain cerbère qu'on verra. Et il faut bien le lui montrer, sinon il nous aboie dessus.

Nature morte aux transfers et aux jetons de métro :
Nature morte aux transfers et aux jetons de métro

Il y a deux sortes de transfer : les transfers de bus, que le conducteur du bus nous tend dès qu'on jette du métal dans son urne, et les transfers de métro, distribués par de grosses boites rouges juste après les portillons, et là il faut appuyer sur un bouton :

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Attention ! Il ne faut pas oublier de prendre son transfer ! Il y a en effet une règle très importante édictée bien clairement sur le susdit papier : "le transfer ne peut pas être utilisé dans la station où il a été émis". En gros, si on prend le métro en oubliant de prendre son transfer, il ne faut pas descendre là où on devrait descendre pour prendre le bus. Il faut aller à une autre station, descendre du train, remonter les marches pour prendre un transfer, revenir sur ses pas, prendre le train dans la direction opposée pour enfin sortir à sa station et montrer le précieux sésame au conducteur. Si on descend du bus, ou si on passe les tourniquets, en oubliant de prendre un transfer, on est bon pour payer une 2e fois sa course à la correspondance.

C'est pas vraiment compliqué en fait, il suffit d'être prévenu. Mais lorsqu'on s'imagine qu'il y a des choses acquises, aussi évidentes que mettre un ticket de métro dans un tourniquet, on a toutes les raisons d'être surpris... En fait le véritable problème de ce métro est que les indications sont vraiment sporadiques. Le plan est un vrai fouillis, les transfers ne sont pas valables entre Toronto et les autres municipalités (je bosse à Mississauga, qui jouxte Toronto) et il est impossible de trouver un plan dans les bus ou dans les rames, ce qui rend très difficile le choix du moment où il faut descendre (cela requiert généralement une excellente mémoire et des yeux de lynx pour arriver à lire les panneaux de noms de rues lorsque le conducteur a le pied au plancher). Et si on demande au chauffeur, on se retrouve avec une série de borborygmes qui ajoutent plus à la confusion qu'autre chose. J'entendais des français en discuter à juste titre : "Les pauvres touristes, ils doivent être largués"... Heureusement que pour moi, ça s'arrête aujourd'hui !

Voici la fameuse boite rouge, ne la ratez pas, vous êtes prévenus :

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dimanche 18 octobre 2009

Toronto : semaine 3

Récemment, j'ai fait la chasse à la voiture... ras le bol des transports en commun. Je suis tout simplement pas fait pour attendre le bus. Et à l'approche de l'hiver, je me dis que je serais beaucoup mieux assis dans une voiture avec un petit chauffage pour les pieds plutôt que debout à attendre dans le froid. En soi, trouver la voiture de nos rêves est allé assez vite. Nous avons d'office éliminé les grosses automatiques, je n'en pouvais plus d'avoir un moulin de 6 cylindres qui fait du 13L au 100km. Finalement notre choix s'est porté vers une Ford Focus que j'aurais lundi.

Le vendeur grec (il s'appelle Nikolas comme tous les grecs) nous a bien prévenu : Maintenant la partie difficile commence, trouver une assurance...

Je pensais que le système en Colombie-Britannique était assez con : ICBC est la société d'assurance obligatoire pour tout véhicule immatriculé en BC, c'est une société d'état, qui s'occupe non seulement des assurances, mais rempli le rôle de la préfecture chez nous car elle délivre les plaques, s'occupe des PV, et travaille main dans la main avec les keufs. Autrement dit, l'assureur est automatiquement et immédiatement au courant de la moindre prune dont on a écopé. Sympa pour le malus, même si on n'a pas d'accident... C'est un peu la World Company routière en BC : ils font tout, savent tout, décident de tout.

En Ontario, c'est peu comme en France, les assureurs sont privés. Du coup, une myriade de compagnies d'assurance et de brokers en tout genre fleurissent sur le marché. Qui dit compagnie privée dit système de pourritures capitalistes qui ne pensent qu'à s'enrichir sur le dos des pauvres petits contribuables.

Dans ce pays, la règle c'est zéro confiance : Pas d'historique de crédit, pas de carte visa, pas de possibilité d'emprunt, pas possible d'acheter une maison. Même si on a une situation en or. Ils s'en tapent. Pour les assurances, c'est pareil. J'ai beau avoir 11 ans de permis de conduire en France et aucun d'accident (lettres de la Maif à l'appui), ils ne prennent en compte mon historique que depuis 2007. Du coup j'ai reçu des devis délirants (genre je devais payer par mois l'équivalent de ce que je payais par an en BC). Ou comment dire gentiment d'aller me faire voir.

Après moultes tergiversations, négociations, nuits passées sur internet à demander des devis et longues heures au téléphones, j'ai trouvé un assureur pas "trop" cher (hum hum)... pour me rendre compte qu'ils ne peuvent assurer un véhicule que si on a un permis de l'Ontario. Pas de problème, le permis est échangeable entre les différentes provinces du Canada (on peut même échanger son permis français, ce qui n'est pas le cas en BC).

Sauf que... pour changer son permis, il faut se rendre dans un centre de test de conduite (apparemment ce sont les seuls dans tout le Ministère des Transports de l'Ontario capables de prendre une photo et de l'imprimer sur un bout de plastique), et que ces braves gens sont en grève pour une durée indéterminée depuis le 24 Août. Pas de permis, pas d'assurance, pas de bagnole... là j'ai dû négocier dur avec les assurances, parce que légalement j'ai deux mois pour changer mon permis, et j'ai le droit d'assurer une voiture durant ces deux mois.

Il va donc falloir attendre un peu avant que j'obtienne mon petit rectangle de plastique avec ma photo. Ici ils sont fans des cartes avec la photo dessus : Permis de conduire, carte de bus, carte visa (!), et même carte d'assurance santé.

J'ai donc eu l'immense joie jeudi dernier d'aller faire ma demande pour ma carte de sécurité sociale. Heureusement que j'avais tout prévu, les formulaires pré-remplis et toutes les pièces nécessaires (et pourquoi je suis là, et où j'habite, et pour combien de temps, et combien je gagne... limite s'il fallait pas que je donne une radio des poumons, un scanner de la tête, un électrocardiogramme, un bilan osseux et la preuve que mes parents ne sont pas communistes). Parce que s'ils ont le moindre doute, ils n'assurent pas, hé oh faut pas déconner, des fois que tu nous fasses dépenser de l'argent... "ouh un permis de travail, ça me parait louche, je vais en parler à mon chef".

Finalement tout était en ordre ("je serais pas un boulet pour la société, je te le promets monsieur") et le fonctionnaire a daigné prendre ma photo pour ma carte que je recevrai sous peu (j'aurais dû lui demander de faire passer ma photo au Ministère des Transports, mais pas sûr qu'il comprenne l'humour, il est fonctionnaire après tout). Mais je ne pourrais pas utiliser cette carte avant le mois de décembre.

Parce que quand on arrive dans ce pays et qu'on demande d'avoir une assurance maladie le 15 octobre, on a interdiction de tomber malade avant le 1er décembre. C'est comme ça. Genre le mec il vient d'un pays du tiers-monde (la France), malade comme un chien d'une maladie mortelle dans les trois mois si elle n'est pas soignée par un remède qu'on ne trouve qu'au Canada, hop le mec il se fait faire un permis de travail (délai d'obtention : 3 à 6 mois) ou une résidence permanente (délai d'obtention : 1 à 3 ans) et il vient se faire soigner incognito aux frais de la reine. Peinard le mec. Ah ils ont pensé à tout au Canada.

J'ai quand même une liste des cliniques où je peux me faire soigner gratuitement. Même si ethniquement ce doit être intéressant, je vais éviter de tomber malade, hein...

vendredi 2 octobre 2009

On efface tout et on recommence !

Discovering Toronto

Difficile de faire moins équivoque quant à la ville dans laquelle je me trouve...
On repart à zéro donc. J'ai débarqué dans la plus grande ville du Canada (grande car c'est là que se trouve la plus haute structure autoportante achevée du monde) avec juste deux valises, et la mission de trouver un logement avant de commencer le boulot 5 jours plus tard.

Mission accomplie, j'habite , dans une petite maison à un étage, plein de chambres et plein de place.

A l'approche du Week-end, j'ai un peu de temps pour faire un récapitulatif de ce qui s'est passé depuis la dernière fois :
- La dernière semaine de préparation du mariage a été très intense, car la charge de travail était considérable. Heureusement, plein de petites mains se sont jointes à nous pour notre plus grand bonheur, merci à tous celles et ceux qui sont arrivés avant la date fatidique, nous n'aurions jamais été prêts à temps sans vous ! Les gros postes étaient gérés par les parents (bouffe, salle, etc) donc ça allait, mais c'est tout le reste, la multitude de petits détails qui font qu'un mariage est une journée personnalisée qui nous ressemble de A à Z, les petits plus que nous voyons mais pas forcément tous les invités et qui contribuent à rendre l'atmosphère plus chaleureuse, tout ça prend un temps fou. Je ne manque pas une occasion de vous dire merci !
- Le jour J était formidable, mirifique, fabuleux, exceptionnel, je pourrais entasser les superlatifs pendant des heures. Ce qu'il en reste : une impression très douce d'une journée où tout à roulé comme sur des roulettes, comme un rêve qui laisse un épais souvenir qu'on a envie de se rappeler. Presque irréel. J'ai une famille et des potes formidable. Et une femme géniale et parfaite bien sûr !
- La journée du dimanche était géniale, et paraissait plus réelle du coup.
- Ensuite notre voyage de noces en Jordanie. Festival de couleurs, d'odeurs, bouffe extra, gens accueillants, on a l'impression de se balader en permanence dans une carte postale. Pétra à tomber par terre. Trip dans le désert exceptionnel. Seuls au monde, pas un bruit, pas un être humain. Le moyen ultime de se recentrer, se retrouver, partager. Foncez dans ce pays si vous avez l'occasion (photos très bientôt).
- BAM! Retour à la réalité. Mélanie à Vancouver, j'ai un répit d'une quinzaine de jours que je passe à Paris et Vancouver avant de me retrouver à Toronto. Ce fut un peu la course au début, trouver un logement, repérer les lieux pour le boulot lundi, lutter contre une bronchite qui ne passe pas... La première semaine est passée, je commence à prendre mes repères. Je parlerai du boulot en lui-même plus tard. Impression bizarre de laisser la routine s'installer alors que tout vient à manquer. Ça me rappelle les premiers jours passés à Grenoble ou à Victoria... arrivée dans une ville inconnue, pour un boulot nouveau, avec quasiment rien. Du coup il faut tout racheter, recommencer à se faire des potes, trouver des bons pubs et des endroits de sortie. Ce n'est pas la première fois me direz-vous, et la nouveauté m'a toujours attiré. Mais on ne s'habitue pas trop à ce genre de situation où on en vient à quasiment camper chez soi sans rien pour s'asseoir ou se faire à manger alors qu'il faut être à l'heure au taf, qu'il fait un froid de canard et qu'il pleut ! Heureusement que la fin de tout ceci est proche.

Pour voir Toronto, c'est , en attendant la Jordanie, et les photos du mariage bien sûr !

lundi 31 août 2009

A new Chapter



Et voilà c'est fini !!! En ce moment nous devons être en train de partir pour la Jordanie, pour nous remettre de nos émotions au calme du désert...

A bientôt tout le monde !

vendredi 28 août 2009

J - 1 !



Don't worry... à l'heure qu'il est je suis à Orpierre, bien plus occupé à organiser ce qui va se passer demain que poster sur le blog...

vendredi 21 août 2009

Bye bye Victoria !


Eh ouais, aujourd'hui, c'est mon dernier jour à Victoria.
J'ai rendu l'appart, refourgué la voiture, l'avion est dans quelques heures... ça passe vite en fait, 2 ans et demi...

Prêt pour un nouveau départ !

jeudi 13 août 2009

Bye bye Mr Les Paul

Snif, je suis tout triste aujourd'hui, le Papa de la guitare électrique nous quitte à l'age de 94 ans.



Au revoir Mr Les Paul !

jeudi 6 août 2009

Les motards, ils passent pas entre les voitures.

C'est presque pavlovien. Quand je vois un motard dans mon rétroviseur, je fige la trajectoire sur la droite de ma file, j'adopte une vitesse constante, et je m'assure que le deux-roues a suffisamment de place pour passer, entre moi et la rambarde, en priant pour que l'heureux conducteur de cyclomoteur reconnaisse mon infinie mansuétude et me fasse un signe de merci avec le pied.

C'est que j'aime ça le signe du pied. Au moins, on se sent complice, on perd l'anonymat et l'impersonnalité de la route. Je t'ai vu, tu m'as vu, j'ai pas envie de te rouler dessus, vas profiter des frissons de l'asphalte, toi cavalier casqué intégral, moi qui suis coincé dans ma boite à roues derrière ce pick-up stupide conduit par un retraité atteint d'Alzheimer. Pour un peu j'éprouverais presque une pointe de jalousie, tiens.

Ben ici non. Les motards restent bien sagement derrière les voitures, ne cherchent pas à dépasser entre deux rétroviseurs de 35tonnes, et ne s'amusent pas à remonter les files de bagnoles arrêtées au feu rouge. Et le pire : ils respectent les limitations de vitesse !!! (Enfin quand je dis respecte... autour de Victoria la limite est de 80km/h, mais les flics compatissants ne disent rien jusqu'à 95).

A croire qu'ils n'ont rien compris à l'intérêt d'avoir une moto.

jeudi 30 juillet 2009

Un mois

P*tain, un mois !

Woohoooooo !

PS: Je crois que ça va être le mois le plus chargé de ma courte existence !!! Ça va nous faire bizarre quand on n'aura plus rien à faire après... on n'a plus l'habitude.

jeudi 16 juillet 2009

A giant leap for mankind...



Souvenez-vous il y a pile poil 40 ans, le 16 Juillet 1969 à 9h32 du matin heure locale, le lanceur Saturn V envoyait 3 hommes vers la lune. Pour ceux qui (comme moi) ont raté ça, vous pouvez revivre toute la mission en direct à la radio en cliquant ici :

http://www.nasa.gov/externalflash/apollo11_radio/index.html

Beaucoup de grésillements sur la ligne, mais eh ! 1969 comme si vous étiez !

D'ailleurs vous savez quoi ? Il parait que c'est bien Neil Armstrong qui a eu l'idée de la phrase "That's one small step for a man, a giant leap for mankind". Quel homme cet Armstrong ! C'est beaucoup pour un seul homme d'être à la fois astronaute, trompettiste, poête, joueur de hockey et 7 fois vainqueur du tour de France...

lundi 13 juillet 2009

Comment se tuer les pieds

Faites une rando et oubliez vos chaussettes !

Dimanche nous sommes retournés à Squamish, pour voir deux des 3 sommets que nous n'avions pas vu lorsque Mélanie est venue pour la première fois.

Ben c'est toujours aussi tuant. Ça monte à pic, des marches d'escalier énormes (rien de mieux pour casser le rythme), et bien sûr plein de gens... Arrivé en haut, par contre, ça vaut toujours autant le coup :

Squamish

Squamish

Squamish

mardi 7 juillet 2009

Stampeeeeeeeeede !

Allez, petit message pour coucher sur l'écran plat notre week-end au Stampede Festival de Calgary. En résumé c'est une foire du trône pour texans-wannabe, pleine de bière, de hamburgers de bison, de musique country, de rodéos et de santiags.

Accessoirement c'est super fun.

Ça permet à permet à nombre d'anonymes de porter sans complexe et pendant 15 jours les chapeaux et bottes de cow-boys qu'ils cachent honteusement dans le placard le reste de l'année, avec leur chemise à carreau et leur paire de coucougnettes pour pickup truck (paske que les cow-boys, ils fleurent bon la testostérone, il est temps que le reste des automobilistes le sache).

Nan en vrai, on a vu des rodéos :
Stampede Rodeo

Stampede Rodeo

En v'là de la grosse coucougnette

Nous avons découvert un peu plus la culture native avec des danses :

Stampede Rodeo

Native dance

Native dance

Native dance

Des costumes magnifiques :
Native dance

Native dance

Des modes de vie et d'habitation un peu différent des nôtres :
How to make beef jerky and Bred

Native village at the Stampede

Native village at the Stampede

Bien sûr on se fait prendre en photo :
Calgary Stampede 2009

Calgary Stampede 2009

On achète des trucs :
Calgary Stampede 2009

Puis des courses de Wagon. Le but ici est de simuler les grandes migrations quand les gars traversaient le continent avec leurs chariots. Pour que ce soit plus rigolo, ils décidaient de lever le camp le plus vite possible, et le dernier au Saloon paie la tournée générale avant qu'on l'enduise de goudron et de plumes. Ce qu'on a vu est une course où 4 types ont pied à terre, au son de la corne ils doivent jeter le plus vite possible 3 piquets de tente et un chaudron à l'arrière du Wagon et remonter à cheval, alors que la carriole démarre à toute berzingue, fait une sorte de S et doit faire le tour du stade. En 1'20" c'est fini. Mais c'est impressionnant :

Chuckwagon race

Puis le soir Big Show à l'armoricaine, avec chanteurs, humoristes et acrobates, le tout couronné par un feu d'artifice qui fait le bonheur des calgarais...calgariens... calgarois... bref des riverains. D'abord ils amènent la scène :

The Big Show!

Puis le show commence :
The Big Show!

The Big Show!

Et l'apothéose :
The Big Show!

Bref, on en sort avec plein d'images dans les yeux, du bruit plein la tête (je pourrais pas bosser à proximité d'une fête foraine), le portefeuille à plat, et de super souvenirs. La partie indienne est de loin la plus surprenante et la plus relaxante, à comparer à l'effervescence du reste du festival. Promis on arrête la junk-food pour au moins 6 mois et on ne portera pas nos bottes le 29 août.

Voilà, la suite des photos sur FlickR, comme d'hab!