vendredi 20 février 2009

Le retour du boomerang de l'arroseur qui croyait prendre.

Ca fait grand bruit en ce moment, Luc Besson s'insurge contre le streaming de films, et s'explique dans une tribune publiée dans le monde, où il fustige le site BeeMotion et le l'hégergeur Free.

Outre le fait qu'elle soit bourrée d'erreurs, d'analogies foireuses, et ignorante du droit en la matière, elle reçoit l'appui immédiat de Frédéric Lefèbvre, porte-parole de l'UMP et député des Hauts-de-Seine.

Je passe vite sur le fond du problème : Moralement ou pas, on peut se poser la question de savoir si on peut télécharger illégalement ou pas. Certains artistes sont pour (comme Radiohead ou Nine Inch Nails), d'autres contre, j'en ai déjà parlé , c'est mon point de vue. Personnellement j'attend la venue de sites comme Deezer, mais pour les films. Mais la loi est là : Pirater est un acte de contrefaçon, c'est mal. Je salue donc le porte parole de l'UMP pour faire respecter la loi et protéger ainsi les intérêts (en sonnantes et trébuchantes) des artistes, et de vouloir pourfendre "les produits d'entreprises motivées par la recherche du profit généré par la monétisation de leur audience", pour citer Luc Besson lui-même (dois-je payer des droits d'auteur pour cette citation ? Mon blog va-il fermer ?). J'ai pas bien compris là. Besson parle-t-il des pirates ou bien de sa société de prod?

Sauf que...

C'est bien beau de vouloir protéger les "artistes" (Luc Besson nous a quand même arrosé de belles bouses depuis un certain temps), mais il faut savoir balayer devant sa porte : L'UMP est accusé de contrefaçon pour avoir utilisé un titre d'un groupe de rock lors de ses meetings. C'est une revanche vile et basse, j'avoue.

Pour le maintien de votre santé mentale, je prescris la lecture quotidienne du blog de Maître Eolas. Allez, zou !

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