Hier, en fin d'après midi, Olivia Maria et moi sommes allées à une réunion organisée par la fondation Minerva , une association pour les femmes travaillant en Colombie Britannique.
La réunion s’est révélée être une vente aux enchères à but caritatif. Mes offres pour des places d'opéra et de concerts n'ont malheureusement pas été retenues. Le buffet était bon et on a discuté avec des femmes très différentes. J'ai apprécié faire la connaissance d'une "First Nations" originaire de Quadra Island (cf notre expédition du 11 novembre), qui travaille dans la gestion des territoires des nord amérindiens. La soirée s'est terminée par la vente au enchère et un commissaire-priseur mélomane: "$1,500 here on my right, $1,600? $1,600? No-one for $1,600?" Il parlait tellement vite que je comprenais à peine ce qu'il disait. C’était une vraie comédie musicale!
En rentrant, j'ai essayé d'expliquer à Ben ma soirée mais c'est pas évident. Je ne comprenais pas pourquoi des femmes organisaient des réunions Tupperware améliorée dans un but professionnel. Était-ce une alternative à une inscription à un club de golf?
Je suis donc allée voir Greg ce matin (je faillote-je faillote) pour lui raconter notre soirée et lui faire part de mes interrogations. Il m'a expliquée que ces associations datent des années 80 suite à la promulgation en 1981 du Canadian Charter of Rights and Freedoms (Les Droits de l'Homme et du Citoyen canadien). Jusqu’à cette date existaient au Canada des clubs réservés aux hommes. Après l’amendement de la constitution, les canadiennes ont portaient plainte contre ces clubs et ont-elles aussi crée des clubs « pro femmes ». L’objectif de ces associations est d’élargir son cercle de connaissances professionnel et de promouvoir les femmes dans le monde du travail. Pourquoi pas? Je ne me sens pas particulièrement touchée par ce sujet mais j’ai passé une bonne soirée!
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